Mes coups de coeur lecture en 2024
Enquête 5
C’est le 14 juillet à Locmaria. Le bal bat son plein et le village célèbre la découverte d’un superbe dolmen. Mais la fête tourne au drame car Adrien Heliaz, l’historien responsable des fouilles, est retrouvé assassiné !
L’affaire est confiée à la gendarmerie de Quimper, qui focalise aussitôt son attention sur un des amis de Cathie, Hervé Le Duhévat, qu’un témoin a vu à l’heure du meurtre à côté du dolmen. Cerise sur le bretzel, le suspect n’a aucun souvenir de cette nuit-là, ayant forcé sur le chouchen pendant le bal.
Hervé, un tueur ? Personne n’y croit à Locmaria. Cathie s’était promis de laisser la gendarmerie faire son travail, mais impossible pour elle de rester sur la touche quand son ami est accusé à tort. Et surtout quand l’enquête semble menée par des amateurs ! En effet, nul n’a pris le temps de se pencher sur le passé de la victime. Et si le gentil professeur n’était pas aussi innocent qu’il le laissait paraître ?
Une nouvelle enquête pur beurre salé, avec escale à New York, sur les traces d’un trésor médiéval !
Alpes de Haute-Savoie, fin du XIXe siècle. Louise Favre est âgée de douze ans lorsqu’une terrible catastrophe naturelle bouleverse sa vie.
2015. Jeune femme volontaire et intrépide, Soline Fauvel est pisteuse-secouriste et maître-chien d’avalanche. Animée par une farouche volonté d’indépendance, elle a quitté le foyer de ses parents adoptifs et se consacre à son travail, guidée par un don qui lui permet d’avoir des visions de gens en péril.
Mais une mystérieuse personne tente d’éloigner d’elle tous ceux qui lui témoignent de l’affection, et semble prête à aller jusqu’au meurtre. Et si tout était lié à l’accident dont elle a été victime dans sa petite enfance, et qui l’a laissée sans aucun souvenir de ses origines ? Soline devra se plonger dans son passé pour découvrir la vérité et le lien invisible qui l’unit à Louise, jeune fille d’une autre époque, mais qui partage avec elle un même don et un même courage.
Août 2015. Soline cède au désespoir, certaine de ne jamais retrouver l’homme qu’elle aime. Le destin en décide autrement. Benjamin réapparaît, mais il n’est plus le même. Une nouvelle épreuve commence pour la jeune femme, qui doit le reconquérir, au prix de bien des angoisses. Et ses craintes grandissent lorsqu’un terrible cauchemar lui montre des visions d’horreur, d’autant plus que le mystérieux assassin rôde toujours.
Excédée mais déterminée, Soline décide de défier ce criminel insaisissable qui sème la mort autour d’elle. Comme pour l’encourager, de brèves visions l’entraînent au-delà du temps, pour revoir la belle Louise Favre dont le sourire la réconforte. Mais le fil invisible qui les relie demeure une énigme…
Dans le refuge que représente pour eux le vieux chalet du vallon des loups, Soline et Benjamin attendent patiemment le printemps qui verra la naissance de leur fille. Mais l’ombre menaçante du tueur les obsède et, comme son ami l’inspecteur Lambert, la jeune femme pressent que l’homme qui l’a harcelée peut réapparaître et lui nuire à nouveau, en semant la mort autour d’elle.
Guidée par son intuition, Soline commence aussi à douter de la sincérité de Benjamin. Son compagnon semble lui cacher une terrible vérité sur leur enfance et malgré sa promesse, il refuse d’en parler.
Soline, partagée entre le doute et la colère, trouve du réconfort dans les visions de plus en plus précises qu’elle a de Louise, cette belle inconnue d’un autre siècle et le lien puissant qui unit les deux femmes au-delà du temps est découvert par le plus grand des hasards.
Un dernier tome riche en suspense et en émotion qui lève enfin le voile sur le « mystère Soline ».
C’est une histoire d’amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n’appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu’il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur.
Ubac, c’est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n’est pas le personnage central de ce livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D’ailleurs, il ne veut pas qu’on le considère comme un maître. Le héros, c’est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l’a exploré, surpassant tellement d’autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n’évoque rien. Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à tanguer entre la conviction des uns et l’incompréhension voire la répulsion des autres ; mais nul besoin d’être un homme à chiens pour être pris par cette histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu’il en est un et l’on observe ces deux êtres s’aimant tout simplement.
C’est bien d’amour dont il est question. Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en haleine. C’est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu’il s’agit de retenir. C’est bien de mort dont il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à l’existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l’on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.
Après les Ardennes et la Provence, Françoise Bourdon explore la côte atlantique et le bassin d'Arcachon. Elle en décrit l'histoire, et l'atmosphère si particulière, à travers le destin de cinq héroïnes.
Entre le pays du Buech (en bordure du bassin d'Arcachon), Bordeaux, le Cap Ferret. Le roman débute en 1849, avec Léonie, fille de simple résinier, puis avec sa fille Margot qui tiendra une pension de famille à Arcachon. Viendront Charlotte, passionnée de peinture et de photographie ; Dorothée, infirmière et aviatrice, qui mènera une vie des plus aventureuses jusqu'en Afrique ; enfin Violette, née en 1921, qui participera activement à la Résistance.
De génération en génération, ces femmes luttent à leur façon contre la misère et les préjugés. Sans peur du scandale et du qu'en-dira-t-on, certaines vont vivre des amours parfois hors norme pour l'époque. Outre ces destins passionnés, Françoise Bourdon livre un tableau captivant du bassin d'Arcachon en évoquant gestes, traditions, et histoire : l'univers des résiniers et des ostréiculteurs, l'émergence de la médecine hygiéniste, la Ville d'Hiver, l'aviation mais aussi l'atmosphère touristique et artistique.
Au gré de ses occupants et des tourments de l'histoire, la Maison du Cap demeurera un point fixe pour toutes ces héroïnes. Tour à tour elle deviendra une pension-hôtel, un havre de création pour artistes dans une ambiance cosmopolite, mais aussi, lors de la Seconde Guerre mondiale, un lieu actif de la Résistance...
Une suite indépendante de la saga La Maison du Cap ou le combat de deux femmes soudées pour que subsiste une maison de famille, riche de mille souvenirs, de vies et d'histoires, au cap Ferret.
1965. Charlotte Gallet, 93 ans, est bouleversée : son petit-neveu a reçu l'offre d'un promoteur immobilier et veut vendre la Maison du Cap, conçue par le père de Charlotte, l'architecte James Desormeaux, à la fin du XIXe siècle. La demeure sera rasée pour laisser place à un ensemble de villas qui bénéficieront de la vue incomparable sur le bassin d'Arcachon.
Paniquée, révoltée, Charlotte fait appel à un cabinet d'architectes bordelais afin de demander conseil. Iris, l'une des deux architectes, se rend au cap Ferret pour rencontrer Charlotte et les siens. Fragilisée par une fausse couche récente, Iris est en instance de divorce. Elle tombe sous le charme de la Maison du Cap, comme de ses habitants. Parallèlement, Iris apprend la mort en Espagne de son unique parente, sa tante Anna. Tout en découvrant l'histoire tragique de cette dernière, la jeune femme cherche à remonter le cours du passé et fait sien le combat de Charlotte.
Turbulences, secrets, révélations et drames nouent et dénouent les destins romanesques de deux familles, liées à la sublime maison du Cap, au cap Ferret. Suite indépendante de La Maison du Cap et de La Maison de Charlotte.
1967. Cap-Ferret. C'est un lieu chaleureux, caressé par les vagues de l'Océan, rempli d'âme et de souvenirs, dont ceux de la doyenne, Charlotte. Elle aime recevoir son clan sous la treille de sa demeure, point d'ancrage et de retrouvailles. Il y a notamment Violette, sa petite-fille, fragilisée par la maladie ; Iris, talentueuse architecte bordelaise, qui a tant œuvré pour sauvegarder la maison.
Trois femmes soudées par les épreuves et les joies, que la vie va surprendre encore. Quand Charlotte veille sur tous, dignement, malgré le poids des ans, Violette craint pour son mari photographe parti dans son Espagne natale sous régime franquiste. Iris, elle, souffre dans sa chair de ne pouvoir fonder une famille avec Paul.
Et, le temps d'une saison qui voit arriver de nouveaux occupants, de nouveaux secrets se dévoilent dans la sublime maison du Cap...
Une saga généreuse, romanesque, à l'intense parfum d'été.
Chaque famille a ses blessures et ses secrets...
Comme chaque hiver, Preston et Constance Whittier quittent New York pour un séjour en amoureux dans les Alpes. Mais cette année, l'escapade romantique tourne à la tragédie lorsque le couple est emporté par une avalanche.
Dévastés par le chagrin, leurs six grands enfants se retrouvent dans la maison de famille, en quête de réconfort. Confrontés au devenir de cette demeure splendide qui renferme leurs souvenirs, ils doivent également faire face à leurs problèmes d'adultes. Entre un mariage qui bat de l'aile et l'autisme du petit dernier, tous doivent se soutenir. Car dans l'épreuve et dans la douleur, qui mieux que la famille peut panser les cœurs ?
Un conte de Noël moderne où amour et suspense seront au rendez-vous !
Angoulême, 2017. Ambre est une jeune médecin urgentiste. Alors qu’elle profite d’une journée de congé, une petite fille est enlevée sous ses yeux, en pleine ville. Ses grands-parents sont affolés, la foule s’agite et malgré l’intervention rapide de la police le ravisseur et l’enfant restent introuvables.
Bouleversée par la scène dont elle a été témoin, Ambre est aussi rongée par la culpabilité de ne pas avoir agi. Le triste visage de la fillette, qui se nomme Emmie, l’obsède.
Bientôt, hantée par son propre passé douloureux, ses remords infondés vont la précipiter dans un chaos de sentiments et l’entraîner dans une folle ronde de questions et de soupçons. Ambre cherche qui sont les vrais coupables, jusqu’à un matin de Noël où la vérité sera révélée, faisant triompher la douceur et l’amour.
Dans le village de Vendée où elle a grandi, Jeanne s’est toujours sentie différente. Un jour, elle comprend pourquoi : son passé n’est qu’un tissu de mensonges, l’homme qui l’a élevée n’est pas son véritable père. Alors, quelles sont ses origines ?
Elle découvre que sa mère, morte lors de l’accouchement, était une femme à l’esprit frondeur, maltraitée par son père et qui a trouvé une épaule compatissante auprès de Jean-Sébastien, le prêtre du village. Au fil du temps, leur amitié s’est transformée, jusqu’à franchir les limites de l’interdit.
Éclaboussé par un scandale, Jean-Sébastien a dû quitter la femme qu’il aimait et s’exiler à l’autre bout du monde. Une décision qui a enclenché la mécanique d’un drame et qui, des décennies plus tard, va bouleverser toute une famille…